À quand, de nouveau, les cris de joie des enfants des écoles qui, jusqu'au 30 juin, ont fréquenté la piscine municipale de Candé ? Vendredi 30 juin, ce sont des élèves du Pouancéen qui ont eu le triste privilège d'occuper en dernier les bassins, avec Armaillé et La Prévière le matin, Chazé-Henry l'après-midi.
Ceux du matin ont même bénéficié d'une prolongation de séance en attendant la venue d'une équipe de France 3, venue filmer les derniers instants d'une structure qui a dû fermer à cause d'un coût de fonctionnement devenu insupportable par l'unique budget communal.
Pour la circonstance, le maire de Candé, Pascal Crossouard, était présent avec une délégation du collectif Sauvons la piscine. De nombreuses démarches auront été entreprises pour tenter de convaincre du sauvetage. "Personne n'acceptera de se jeter à l'eau", constate, amer, Pascal Crossouard.
40 000 personnes
La piscine de Candé a fait le bonheur de milliers d'enfants des écoles du secteur, et pas uniquement du département de Maine-et-Loire. La Loire-Atlantique, département voisin, l'a beaucoup fréquentée, qu'il s'agisse de scolaires ou de particuliers.
"La piscine de Candé touche un bassin de vie de 40 000 habitants. Les hors-département 49 représentent presque 40 %, sans les scolaires", rappelle le maire.
Au total, 75 % des utilisateurs n'étaient pas des Candéens.
Dès lors que ses portes ont été fermées, la piscine fait l'objet d'une étude, un diagnostic en cours. Un cabinet nantais, Gruet Ingénierie, s'est vu confier le dossier. "On devrait avoir le résultat à la rentrée de septembre", espère le maire. Pascal Crossouard veut y croire encore.
Geneviève Coquereau, maire de Segré-en-Anjou-bleu, assure qu'elle fera le maximum pour accueillir les scolaires qui fréquentaient Candé. Le savoir nager paraît assuré. Un déplacement qui nécessairement coûtera aux communes.
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