L'équipe éducative de l'école de Mée (en RPI depuis 1979), en lien avec la municipalité, a décidé de marquer la fermeture.
À la rentrée de septembre, cette école rurale construite en 1952 (avant l'école était dans l'actuelle mairie) n'existera plus, tel en a décidé l'Éducation nationale. Elle a marqué tout un village et de nombreux enfants. Alors, pour que tous puissent une dernière fois revenir dans les locaux, un moment convivial e été organisé lundi 3 juillet, de 17 h à 19 h.
Chaussons et brosses à dents
« Tous les anciens élèves et leurs familles, professeur, directeurs, etc. sont invités », explique Rozenn Bourdonnec, la directrice depuis deux ans, qui officiera à Château-Gontier l'an prochain.
« On s'est replongés dans les archives pour retrouver tous les noms des directeurs et presque tous ceux déjà contactés vont venir », explique-t-elle.
Preuve qu'ils gardent une belle image de cette école atypique. Une des rares où, dans la liste de fournitures, il était demandé aux familles des chaussons et les divers équipements pour que les enfants puissent se laver les dents.
« Tous ceux qui y sont passés, enfants comme enseignants, en gardent apparemment un bon souvenir. Pour moi, l'école rurale était une découverte. Cette année fut une de mes plus riche en qualité d'enseignement et convivialité. Certes, il y a quelques inconvénients en termes de sorties ou autres car on est plus éloignés de certains sites, mais il y a tellement d'avantages à côté, surtout en matière d'enseignement. Et puis, dans une école rurale, vous utilisez tout ce qui se passe autour de vous. Par exemple, des bébés geais sont tombés de leur nid. On a alors travaillé dessus, en appelant le Refuge de l'Arche pour savoir comment les hydrater, avant de leur confier. C'était un bon support à divers travaux. »
Le fameux tilleul
Anita Letort, responsable du périscolaire (un service qui, lui, perdurera à la rentrée), a elle aussi aidé à la création de l'exposition, tout comme Malaury Delaunay (Atsem, en congé maternité) et Cécilia Turmel (Atsem).
D'anciennes photos sont été exposées. « On a retrouvé notamment une classe en 1997-1998 où il n'y avait que sept élèves ! »
Bref, tous pourront échanger sur leurs souvenirs et revoir le fameux tilleul centenaire. « Ah, s'il pouvait parler celui-là, il en aurait des choses à raconter, car il y en a eu des bisous derrière ! » s'amuse Anita.
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